Julien : t'as ententu ça ? Il veut engager une
Julien : t'as ententu ça ? Il veut engager une procédure.
Canardo : on a peur.
Julien : j'ai même pas envie de lui dire que j'pars, ça lui ferait trop plaisir. Il avait qu'à pas mentir et me prendre pour un con.
Canardo : il t'reste de la bière ?
Julien : faudrait revenir de temps en temps foutre la merde la nuit dans "les parties communes de l'immeuble" avec toute ma peuplade de "gens bizarres".
Canardo : c'est quoi ça "bizarre" ?
Julien : c'est toi en pire.
Canardo : alors ça va.
Julien : tout va toujours bien avec toi.
Canardo : non, y a plus d'bière.
Julien : ca y est c'est fait, j'ai signé !
Julien : ca y est c'est fait, j'ai signé !
Canardo : ça faisait un bail.
Julien : tu rouilles dans ton humour. Il prend l'eau comme dirait l'autre.
Canardo : je suis étanche, par mes fonctions naturelles.
Julien : désolé mais ta fonction s'arrêtera ici.
Canardo : je ne m'attache à rien ni personne.
Julien : tu es philosophe Canardo.
Canardo : pas du tout, j'ai une vie de merde.
Julien : on trinque à la fin ?
Canardo : on trinque à la soif.
Canardo : Julien, pourquoi tu parles plus ?
Canardo : Julien, pourquoi tu parles plus ?
Julien : ...
Canardo : Julien !
Julien : quoi, qui, comment, où, pourquoi ?
Canardo : drink drink drink and be ill tonight
Julien : comment tu l'savais ?!
Canardo : hé hé.
Julien : copieur.
Canardo : qui a copié en premier ?
Julien : personne ne le saura !
Canardo : moi je sais. Tu n'as aucune personnalité.
Julien : tais toi ou tout est fini !
Canardo : ...
Julien : sursis.
Julien : la pèche Canardo ? Canardo : ... Julien
Julien : la pèche Canardo ?
Canardo : ...
Julien : c'est la concurrence c'est ça ?
Canardo : ...
Julien : c'est la mondialisation sauvage des blogs à vocation artistico-humoristico-sociale ?
Canardo : ...
Julien : Michel Selleck n'est pas mieux que toi, ... il est juste différent.
Canardo : ...
Julien : alors c'est quoi merde !?
Canardo : faut qu't'ailles racheter d'la mousseuse.
Julien : foutus propriétaires de merde qui m'ont
Julien : foutus propriétaires de merde qui m'ont pas retenu !
Canardo : mais on est très bien là.
Julien : non ! Ici c'est le passé. Trop de fantômes. Trop de cendres (propre et figuré).
Canardo : oh ça va hein j't'ai dit que j'voulais bien faire le ménage c't'année.
Julien : en plus t'es vraiment une serpillière ! C'est un comble.
Canardo : meuh...oh, l'autre.
Julien : et puis enlève tes palmes quand tu marches dans l'escalier de l'immeuble. Ton pas est trop lourd a dit le connard de voisin !
Canardo : mais quel connard !
Julien : QUEL CONNARD !
Canardo : t'as raison, ici ça craint trop. Faut s'trouver une piaule.
Julien : c'est moi qui me tire. Toi tu n'existes pas. Toi tu t'évapores.
Canardo : meuh !
Julien : T'es pas une vache Canardo. Et encore moins sacré.
Canardo : Bonne a... Julien : TA GUEULE !!!!
Canardo : Bonne a...
Julien : TA GUEULE !!!!
Canardo : ...
Julien : je crois que je vais bientôt déménager.
Julien : je crois que je vais bientôt déménager.
Canardo : et moi ?
Julien : chacun sa route.
Canardo : et chacun ses bières.
Julien :ah non, j't'ai fait crédit. Tout est à moi.
Canardo : crevard.
Julien : canard.
Canardo : non, dis, hein, tu vas pas partir ?
Julien : tu peux pas m'suivre c'est tout petit là-bas.
Canardo (triste) : ...
Julien (navré) : ...
Canardo : joyeuses pâques. Julien : ça va j'ai
Canardo : joyeuses pâques.
Julien : ça va j'ai fait la blague à tout le monde hier.
Canardo : joyeux anniversaire.
Julien : c'est pas tellement mieux.
Canardo : faut arrêter les fêtes.
Julien : pourquoi ?
Canardo : parce que c'est tous les jours la fête. Donc ce n'est jamais la fête.
Julien : pour toi la fête c'est un pack.
Canardo : et j'ai tord ?